Les TMS représentent 87 % des maladies professionnelles et le mal de dos 20 % des accidents du travail. En France, leur coût annuel direct pour les entreprises s’élève à près de deux milliards d’euros via les cotisations AT/MP. Mais au-delà de l’impact économique, les TMS ont un coût humain : près d’un cas sur deux laisse des séquelles importantes, exposant les salariés à un risque de désinsertion professionnelle durable.

Les TMS : de quoi parle-t-on ?

Les troubles musculosquelettiques sont des douleurs qui touchent muscles, tendons, nerfs ou articulations. Ils concernent souvent le dos, les épaules, les coudes, les poignets ou les genoux. Parmi les problèmes les plus courants : tendinite, mal de dos (lombalgie), syndrome du canal carpien (douleurs au poignet liées à un travail sur ordinateur ou manuel répétitif). Ces troubles s’installent petit à petit, à cause de gestes répétés, de postures inconfortables, du port de charges lourdes ou de vibrations liées à certains outils. Le stress, un manque de reconnaissance ou une mauvaise organisation du travail peuvent aussi favoriser leur apparition.

Bon à savoir :
Les TMS peuvent toucher tous les secteurs d’activité, même ceux qui ne paraissent pas physiquement exigeants à première vue, comme le travail de bureau. Un poste mal aménagé, combiné au stress ou à une mauvaise organisation du temps, peut générer des douleurs durables.

Focus sur le document unique d’évaluation des risques (DUERP)

Le DUERP est un outil réglementaire et stratégique pour la prévention des TMS. Chaque employeur doit le tenir à jour annuellement et après tout changement significatif dans l’organisation du travail. Ce document doit lister l’ensemble des risques identifiés (y compris les TMS), évaluer leur gravité et probabilité, prévoir des actions de prévention adaptées : aménagement de postes, formation, équipements ergonomiques, amélioration des process.

En intégrant les dimensions physiques, organisationnelles et psychosociales dans l’évaluation des risques, le DUERP devient un véritable levier d’amélioration de la QVCT.

Prévenir les TMS : un levier gagnant pour tous

La prévention des TMS ne relève pas uniquement de la conformité réglementaire. Elle est un investissement durable pour l’entreprise : baisse de l’absentéisme, fidélisation des talents, amélioration du climat social, meilleure performance collective. Chez HUMAO, notre mission est d’accompagner les entreprises à déployer une démarche globale de QVCT, centrée sur l’humain et ancrée dans la réalité du terrain. Ensemble, construisons des environnements de travail plus sains, plus sûrs et plus motivants.